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Voltaire , Candide ou l'optimisme, chapitre premier

Réponses aux questions de lecture :           aller à la conclusion       aller à la question de langue (les temps)

1    Repérez dans le texte tous les éléments de la situation initiale (SI).

Personnages :

  • M. le baron de Thunder-ten-tronckh,
  • son épouse,
  • sa fille Cunégonde,
  • son supposé neveu, Candide,
  • le précepteur, Pangloss

Lieu :

La Westphalie, le château du baron.

Moment :

Ce n'est pas indiqué (L'histoire est contemporaine de Voltaire)

Situation :

La famille du baron mène une vie sans histoire dans le château, Candide est élevé par Pangloss.

 

2    Lisez bien la première phrase. Qui est le premier personnage nommé ? Qui est le personnage présenté ?

Le premier personnage nommé est le baron, mais c'est Candide qui est présenté dans la phrase : « Il y avait (...) un jeune garçon (...) ». C'est donc lui le personnage principal (On le sait depuis le titre).

 

3    Que remarquez-vous de particulier dans le nom de Candide (aidez-vous des lignes 4 et 5) ?

C'est un mot que l'on trouve dans le dictionnaire des noms communs.

candide (adj) : pur, innocent, qui ne se méfie pas (le nom de la même famille est la candeur).

 

4    Quelles sont les caractéristiques des personnages ?

Le baron est un petit seigneur qui n'a pas l'air très intelligent : il ne se rend pas compte que ses gens rient de ses plaisanteries seulement pour lui faire plaisir.

La baronne est une grosse femme.

Pangloss est un savant qui n'a pas l'air de raisonner très bien.

Cunégonde est une jolie jeune fille.

Candide est un jeune homme naïf et innocent, il porte bien son nom.

 

5    D'après vous, qui est désigné par le mot « fils », ligne 20 ?

C'est Candide qui est désigné par le mot « fils », sans doute parce que le baron le traite comme son propre fils en le faisant éduquer et instruire.

 

6     Relevez dans le texte les éléments qui montrent que le narrateur se moque du baron, de son épouse et du précepteur.

Le narrateur se moque des adultes.

Il dit que le château du baron a une porte et des fenêtres et que cela prouve qu’il est puissant. Or cela ne prouve rien car toutes les maisons en ont. De même il n’a qu’une tapisserie dans sa grande salle.

Il dit que la baronne est respectée parce qu’elle est grosse. Or le poids d'une personne n'a rien à voir avec le respect qu'on lui porte. Ce sont le caractère et le comportement qui déterminent le respect.

Pangloss est appelé « l'oracle de la maison », celui qui ne se trompe jamais, qui est très savant.
Le narrateur dit qu'il « 
prouve admirablement » qu'il n'y a pas d'effet sans cause, or c'est une évidence, donc cela n'a pas besoin de preuve. De plus Pangloss prouve que le château du baron est le plus beau du monde, or nous avons vu que c'est faux, que ce château est très modeste. Par conséquent on comprend que Pangloss se trompe souvent.

  

Conclusion sur l’ironie de Voltaire :

L’ironie de Voltaire fonctionne avec des raisonnements présentés comme justes mais qui sont en réalité faux et ridicules, le lecteur le comprend tout de suite.

Cela lui permet de ridiculiser les personnages qu’il décrit, qui représentaient des idées ou des comportements existant à son époque et qu’il voulait combattre.

Grâce à son ironie, Voltaire ridiculise les idées qu'il veut combattre.

 

7    Se moque-t-il des jeunes ? Pourquoi, à votre avis ?

Le narrateur ne se moque que des adultes, qu'il décrit comme peu intelligents, prétentieux et très ridicules.

Mais le jeune Candide est innocent, il n'est pas encore devenu comme cela.

Quant à Cunégonde, seul son aspect physique est abordé : elle est jolie, à la manière du XVIIIème siècle.

 

Réponses à la question de langue :         haut

8    Quels sont les temps verbaux employés dans le texte ? Quel est le système de temps de ce texte ?

Le temps que l'on trouve le plus souvent dans le texte est l'imparfait : l.1, « Il y avait » ; l. 3, « annonçait » ; l.5, « soupçonnaient » ; l.13, « composaient » ; l. 16, « pesait » ; l.23, « enseignait », par exemple.

On trouve trois fois le plus-que-parfait : l.2, « avait donné » ; l.8 « avait pu » ; l. 9, « avait été perdu ».

On ne trouve qu’une seule fois le passé simple : l. 7, « voulut »,

et une seule fois le présent de l’indicatif : l. 4, « je crois ».

 

Le système de temps de ce texte est le système coupé de la situation d'énonciation (aussi appelé système du récit ou système du passé) parce qu'on y trouve le passé simple, l'imparfait et le plus que parfait.

La présence d'un verbe au présent de l'indicatif s'explique par une intervention du narrateur, qui fait un commentaire dans la description (présent d'énonciation).

 

CONCLUSION :          haut

9    Où se trouve ce texte dans le conte de Voltaire ?

L’en-tête nous dit que l’on est dans le premier chapitre, et l’expression « Il y avait » rappelle le début d’un conte : on est au début du livre.

10  À quoi sert ce texte (quel est son objectif) ?

Ce texte sert à présenter la situation initiale (SI) du conte.

Le narrateur n’a pas encore commencé à raconter l’histoire, c’est pour cela que l’on ne trouve qu’une seule fois le passé simple, qui sert à raconter les actions des personnages.

Ce texte est surtout écrit à l’imparfait, qui sert à rédiger les descriptions. Le narrateur décrit les personnages et la situation.

Ce texte est donc un texte descriptif. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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