Approfondissons l’observation de la situation
d’énonciation (SE)
Énonciation 3 : énoncé ancré dans la SE / coupé de la SE.
4 Quand on lit l’énoncé, on se trouve devant deux principaux cas :
A Dans certains
textes, on trouve des indices qui renvoient à la situation d’énonciation (SE).
On dit que ces textes sont ancrés dans la situation d’énonciation.
Les indices qui renvoient à
- des pronoms personnels à la première personne, qui renvoient à
l’énonciateur (je, nous, me, les miens…)
ou à la deuxième personne, qui renvoient au destinataire (tu, te, vous, les tiennes…).
- des déterminants possessifs, qui peuvent, comme les pronoms, être à
la première ou à la deuxième personne (mon,
mes, ta, tes…), et renvoyer à l’énonciateur ou au destinataire.
- des adverbes de temps qui renvoient au moment où l’énoncé est
produit (à présent, maintenant, hier, demain…) : voir
le tableau d’emploi et
de valeur des temps.
- des adverbes de lieu qui renvoient au lieu où l’énoncé est produit
(ici…)
- des temps verbaux qui appartiennent au système
ancré dans
è Pour comprendre ces textes, il faut connaître
B Dans d’autres
textes, on ne trouve aucun indice qui renvoie à la situation d’énonciation
(SE). On dit que ces textes sont coupés de
- Les indices de personne
renvoient au texte lui-même, pas à l’énonciation : « il » désigne un personnage, pas l’énonciateur.
- Les adverbes de temps et de
lieu renvoie aussi au texte lui-même, pas à la situation d’énonciation. « ce jour-là », « là-bas » renvoient à des lieux et des moments que l’on trouve dans
le texte.
- Les temps verbaux appartiennent
au système coupé de
è Pour comprendre ces textes, on n’a pas besoin de connaître