Réponses aux questions sur le texte : les bacons d'Ysengrin
1 Qu'est-ce qu'Ysengrin offre à manger à Renart ?
Ysengrin offre à Renart des abats (les organes des animaux, comme le foie, le coeur, les intestins, ou ici les rognons (les reins) ou la rate. C'est une nourriture moins noble, moins bien considérée que la viande rouge (les muscles).
2 Pouvez-vous en déduire un trait de caractère d'Ysengrin ? Trouvez un autre passage dans le texte qui corrobore votre réponse.
On peut en déduire qu'ysengrin n'est pas généreux. Plus loin dans le texte (l. 20-21 et surtout 23-24), on s'aperçoit qu'Ysengrin est franchement avare, il ne donnerait de son bacon (viande rouge) à personne. Il n'hésite pas à le dire tout haut parce qu'il est confiant en sa force, et aussi parce qu'il n'est pas très malin.
3 Comment est faite la maison d'Ysengrin ? Est-ce une maison de riche ?
La maison d'Ysengrin ne comporte qu'une seule grande pièce : Renart est invité à manger dans la pièce où Hersent est couchée (l. 11), et de là il voit les bacons qui pendent. La nuit il y accède directement en faisant un trou dans le toit. Cela ne veut pas dire que c'est une maison pauvre, mais c'est une maison de campagne.
4 Comment Renart prépare-t-il sa fourberie ?
Renart propose à Ysengrin l'idée de dire qu'on l'a volé pour éviter de tenter les voleurs (l. 17-19). Comme il compte voler son oncle, il n'aura plus qu'à le féliciter d'avoir mis en pratique son idée !
5 D'après vous, sur quel trait de caractère d'Ysengrin (et d'Hersent) s'appuie-t-il pour réussir sa fourberie ?
Pour ne pas deviner que c'est Renart qui les a volés, il faut quYsengrin et son épouse soient bien naïfs.
6 Renart est un fourbe et un voleur. Pourquoi est-il quand-même sympathique pour le lecteur ? (2 réponses)
Malgré sa malhonnêteté, Renart est sympathique parce qu'il s'attaque à un avare, et parce que le loup est plus puissant que lui, il le vainc grâce à son intelligence.
7 Quel est l'intérêt de l'emploi du mot « pelisse » au début du texte ?
Le mot « pelisse » rappelle à la fois le manteau que porte un être humain, et la fourrure d'un animal. C'est un mot bien choisi parce qu'il nous rappelle que les personnages sont à la fois humains (ils parlent) et animaux.
8 Que pensez-vous de l'emploi de l'adjectif « cher » et du nom « compère » dans la dernière ligne ?
Renart vole son oncle, et le narrateur nous annonce qu'il va lui faire subir bien d'autres fourberies. « Cher » et « compère » sont donc employés pour dire le contraire de leur sens : c'est de l'ironie.